Trail du Caroux

Trail du Caroux (17 et 18 Juillet 2010)

Après 2 années consécutives de présence à la course du Canigou j'ai décidé de ne pas y participer cette année. Je sais toutefois que j'y reviendrais tant la course est superbe. En épluchant le calendrier en début d'année mon choix c'était porté sur le trail du Caroux. Plusieurs raisonspoue expliquer cette sélection: un massif que je ne connais pas, la difficulté raisonnable de la course (30km et 2200m de dénivelé positif), la relative proximité de Toulouse (2h30' de route), des récits de coureurs et la date qui collait bien avec la préparation du grand raid des Pyrénées.

Samedi 17/07/2010 :

C'est le début d'après-midi et me voici parti en direction de Mons La Trivalle, point de ralliement pour la course. Il me faut éviter le parcours du «Tour de France» qui arrive à Revel ce jour.

La preuve que le «Tour de France» n'est pas loin :

Je suis donc obligé de prendre l'autoroute direction Carcassonne afin de contourner l'évènement.

Bien que situé en plein dans un weekend de départ en vacances (zone rouge, il avait dit «le malin animal d'Amérique») je ne m'en sortirait pas trop mal.

Je serais pris dans un seul bouchon, a Carcassonne. A moins de 5km de la sortie de l'autoroute.

Je m'en sort bien.

Le reste du parcours fut très tranquille.

Arrivé à Mons la Trivalle quelques formalités m'attendent. Camping, perception du dossard pour la course, préparation des affaires pour le lendemain (sac à dos, gels, boisson d'attente et boisson pour la course).

Il est 21heure et je finis la première partie de ce compte-rendu.

Réveil prévu demain matin à 6h00 (comme une journée normale) pour un départ prévu à 8h00.

Les conditions météo annoncées pour demain sont idéales. On n'a pas le droit de se plaindre même s'il va fait faire beau et relativement chaud. L'hiver a été tellement long, froid et humide, entrecoupé par mes trois mois d'arrêt sportif qu'il est grand temps de se délecter de tous ces moments. Comme il m'arrive de le dire : «Il faut profiter de chaque journée qui passe, on n'aura pas l'occasion de la rejouer».

Dimanche 18/06/2010 :

Réveil comme prévu à 6h00. Petit-déjeuner, préparatifs pour la course et direction le départ.

Voici le profil de la course :

Le départ est retardé de 5' par la faute de «dé-balisage» sur une partie du parcours.

L'ambiance avant le départ est vraiment super cool.

Nous voici sur la ligne départ, sous les ordres du starter. Ça y est, le départ est donné. Le départ est relativement rapide au vu des difficultés qui nous attendent. Ceci s'explique par un départ commun aux deux courses (21km et 30km).

Le premier kilomètre et demi sur le goudron qui permet d'étirer le peloton avant la première ascension. Nous traversons une passerelle et l'on se trouve de suite dans l'ambiance, ça monte très fort. De la passerelle jusqu'au sommet on va monter de 830m pour atteindre l'altitude de 1050m. Je vais mettre 53' dans cette partie pour une vitesse ascensionnelle de 937m/h. Avant le départ, le speaker avait annoncé un record à 40' sur cette portion (incroyable, surement un croisement entre un humain et un mouflon).

Un petit morceau de plat et on arrive à la bifurcation des deux courses, le 21km à gauche, nous on plonge dans une descente super technique, à droite. Après avoir doublé quelques concurrents dans le début de la descente, on se retrouve un groupe de 3 avec une allure similaire. Je ferme la marche de ce petit groupe, devant moi «Yves Boulet» un autre Mendois d'origine et devant, un autre coureur. Après une première alerte avec un rocher qui lui roule sous le pied, «Yves»il fini par se ramasser une gamelle. Je lui demande si tout ca bien, il acquiesce et nous poursuivons notre descente avec l'autre coureur.

Juste avant la fin de la descente nous rattrapons la première féminine «Vera Sukhava».

Fin de la descente et nous retrouvons une petite partie goudronnée avant d'attaquer la deuxième grosse montée. Là, la première féminine nous repasse. Après une première partie où l'on peut courir, on se retrouve dans de gros pourcentages. On va monter pendant 780m. La fin de la montée avec arrivée sur un plateau va me permettre de relancer un peu l'allure et de rattraper quelques concurrents. Ma moyenne sur cette montée sera de 721m/h. Moins rapide que pour la première ascension. Ceci a cause d'une première partie avec de moindres pourcentages ainsi que sur la fin.

Arrivé sur le plateau on peut vraiment courir. J'essaye de ne pas trop puiser dans les réserves car il reste encore une montée. A la fin du plateau on plonge dans les sous bois dans une autre descente super technique mais très agréable. Avant la fin de la descente je vais de nouveau rattraper la première féminine. Elle me redouble au ravitaillement après avoir effectuée un arrêt express.

Nous voici arrivé au pied de la dernière montée, 185m de dénivelé avalé à 843m/h.

Ensuite c'est un chemin en balcon avant de plonger sur l'arrivée. Cette dernière descente est beaucoup moins technique que les deux précédentes. Je vais quand même rattraper «Vera» qui me laisse passer.

A la fin du chemin je rattrape un coureur, je me renseigne pour savoir s'il est sur le 21km ou sur le 30km. Il me répond «sur le 30km». On rejoint le bitume pour le dernier kilomètre, j'accélère et le distance un peu.

Il reste une dernière ligne droite d'environ 200m avant l'arrivée. Je me retourne et j'aperçois le coureur qui fait le forcing pour revenir. Il me faut donc accélérer encore pour le devancer. Je suis à la limite des crampes mais j'arrive a conserver mon avance.

Tracé GPS du parcours :

Bilan de la Journée :

Chrono : 4h05'48"

Distance : 30km

Dénivelé positif : 2200mD+

Classement : 15eme/150

Ce parcours est vraiment magnifique, je me suis régalé. Un coin superbe, je pense revenir pour les entrainements du printemps quand les conditions météo sont plus favorable que dans les Pyrénées.